lundi 29 avril 2013

Une éternité plus tard (Nicolas Carteron)

Il y a quelques années, Adam Rasselot, écrivain à succès, a perdu sa femme dans un tragique accident.
En se promenant dans Paris, il va connaître un destin hors du commun...
 

Une éternité plus tard...
Le titre est charmeur, non? Moi, je n'ai pas tout de suite été conquise, mais après ou une ou deux chaudes recommandations, je me suis intéressée de plus près à ce livre et... bon sang, j'aurais mieux fait de le faire plus tôt!

Ce livre est une très agréable découverte.
On dit que cet auteur est sur les traces de Levy et Musso. Je ne sais pas si on peut dire une chose pareille, attendu que Levy et Musso, ça dépend des livres, je suis plus ou moins refroidie...
Mais avec Une éternité plus tard, j'ai été subjuguée. Ce n'est pas un coup de coeur, mais juste en dessous. Car oui, si l'histoire m'a transportée, que je l'ai énormément appréciée, au point de la lire en un jour, elle possède des points faibles.

Adam est un homme ravagé par la vie. C'est un auteur à succès, mais depuis 2 ans, il ne pond plus rien. La raison? Sa fiancée est décédée, et il se croit coupable de sa disparition. Un jour qu'il se retrouve à faire du vélo dans Paris, tête en l'air, la musique sur les oreilles, Adam va percuter un bus. Et, inévitablement mourir. C'est là que l'aventure commence.
Non, non, pas de truc après la mort, non!
Une autre chance. Une autre chance pour sauver cinq vies, cinq vies en rapport avec Colombe, sa défunte fiancée. Cinq vies pour réapprendre à vivre... Tout au long du livre, grâce à une liste où les 5 noms sont marqués, Adam va essayer de sauver ces personnes d'une mort imminente.
Inutile de vous dire qu'une fois que vous avez mis le nez dans le livre, c'est quasiment impossible de vous en retirer. Comme un sablier qui s'écoule, le temps est compté, et avec Adam, pour poursuivez une course effrénée.

Une course effrénée dans les sentiments, aussi, parce qu'Adam va être submergé d'émotions, et nous avec. Nicolas Carteron a une très jolie plume, pour cela, pour nous permettre de passer en quelques mots du bonheur à une angoisse terrible. J'ai énormément apprécié son style, fluide, léger, et emprunt de justesse. C'est étonnant, malgré son âge, même si je ne devrais plus m'étonner, les nombreux livres de chez Valentina en sont les témoins vivants (ou presque), que de jeunes auteurs savent aussi bien écrire que leurs ainés.
A n'en pas douter, Nicolas Carteron a trouvé sa voie dans les livres...

Tout est bien ficelé, la narration parfois en elle-même nous prend au dépourvu, on a l'impression de sauter d'un personnage à l'autre, ce qui ajoute à la tension, car le fil de l'histoire entre les deux scènes ne tient qu'à un mot. Oui, c'est compliqué à conceptualiser, mais il faut lire pour comprendre.

Je me suis attachée à Adam et même à tous les personnages qui gravitent autour de lui, à ces personnes qu'il va essayer de sauver, car nous les suivons peu avant que la fatalité ne les rattrape, et qu'Adam ne vienne les aider. Nous entrons dans la tête des infortunés, et on vit tout de leur insouciance, tout en vivant en parallèle l'angoisse, l'anxiété totalement prenante d'Adam. Les pages défilent très vite sous nos yeux, comme le temps s'écoule.

Vous l'aurez compris, je l'ai dit, d'ailleurs, j'ai été subjuguée.
Néanmoins, pas assez pour faire de ce livre un coup de coeur ou même un petit coup de coeur. Plusieurs choses m'ont malgré tout gênée dans ma lecture.
Tout d'abord, et ceci, je l'ai noté dès les premières pages, il reste des fautes d'orthographe dans cette version finale papier qui est offerte au public. Peut-être suis-je trop pointilleuse, mais cela mériterait une relecture, pour moi, ça fait bâclé. Un roman doit être propre lorsqu'on le présente au public...
J'aurais pu passer outre, c'est vrai. On ne peut pas juger un livre sur les quelques fautes d'orthographe qui peuvent y être disséminées. Je me suis dit la même chose, au long de ma lecture, jusqu'à... jusqu'à ce que je rencontre une erreur dans le script. Là, c'est une coquille dans l'histoire, et non plus dans le texte lui-même. Colombe, lorsqu'elle meure, a-t-elle 27 ou 32 ans? A deux pages près, les deux informations sont confrontées, et je ne connais pas la réponse. Ca m'a choquée. Comment ne pas le voir? C'est dommage...
Et puis... même si j'ai énormément aimé tout le périple d'Adam, j'ai trouvé que cette fin... je m'y attendais, elle me paraissait logique, après, mais il m'a fallu la relire pour la capter complètement. Les mots pour moi ne coincidaient pas avec la situation. J'aurais aimé... je ne sais pas, en fait. Seulement, j'ai été un peu déroutée de la manière dont c'était exprimé.C'est ma façon personnelle de voir les choses.

Alors pour conclure cette chronique, malgré les points que j'ai soulevés juste au-dessus, je vous conseille fortement Une éternité plus tard, le voyage en vaut vraiment la peine, ça se lit tout seul, c'est une pépite, vraiment, et je suis très, très contente d'avoir pu le découvrir, et je dis chapeau à son auteur! Merci pour cette aventure que je ne regrette nullement!
Ce sera un 19/20!

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